
L’équipe Raymond James Asset Management International est heureuse de vous présenter le rapport de gestion du mois de Décembre 2020. Dans une première partie nous aborderons la situation macro économique du mois de décembre et dans un prochain article nous ferons le point sur la performance mensuelle de nos fonds.
Après un mois de novembre d’une vigueur historique pour les marchés actions, la progression sur le mois de décembre a presque pu sembler timide : STOXX 600 +2,58%, CAC 40 +0,71%, S&P 500 +3,81%.
En Europe, les restrictions sanitaires perdurent malgré le début de la campagne de vaccination dans de nombreux Etats. La montée en puissance de cette dernière est encore inégale selon les pays et les craintes liées à une potentielle mutation plus contagieuse du virus ont pu freiner toute ambition de retour rapide à la normale. Sur le plan du Brexit, la signature d’un accord de sortie et de partenariat économique et commercial avec le Royaume-Uni a permis de mettre fin à une longue période d’incertitudes pour les investisseurs et d’afficher une certaine cohésion des « vingt-sept ». L’annonce de nouveaux droits de douanes américains sur plusieurs produits européens (composants aéronautique et alcools) a surpris mais reste encore floue en termes de montants et de date d’application.
Sur le plan monétaire, la BCE a choisi de maintenir son soutien dans la durée, avec l’annonce de l’allongement de son programme d’achat d’actifs et de nouvelles opérations de financement. Aux Etats-Unis, si les dernières semaines de Donald Trump sont mouvementées, plusieurs points de blocage ont été levés en décembre. Sur le plan budgétaire en particulier, le plan de relance bipartisan a finalement été ratifié par le Président, permettant d’éviter un choc pour la croissance américaine dans un contexte sanitaire toujours plus dégradé. Le plan (900MM$ de relance et 1 400MM$ de financement de l’Etat fédéral) prolonge jusqu’à mimars les aides versées aux chômeurs, accorde des prêts garantis aux entreprises et prévoit des aides pour les PME et les entreprises des secteurs fortement touchés (restauration, hôtellerie, transport aérien…). Enfin sur le plan monétaire, la FED a affirmé de manière encore plus ferme poursuivre ses achats d‘actifs financiers jusqu’à ce que des « progrès significatifs se matérialisent sur la situation économique ».
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