
1. Avant toute négociation, il est primordial de vous informer sur les salaires pratiqués dans votre secteur, à votre niveau d’expertise, de hiérarchie et de formation. Il faut donc avoir une idée de ce que vous valez sur le marché de l’emploi.
Vous pouvez pour cela consulter diverses fiches métiers proposées par de nombreux sites, cabinets de recrutements, ou encore par la presse économique.
En outre, renseignez-vous également sur l’entreprise dans laquelle vous postulez : de fait, vous ne pourrez pas faire le même type de proposition pour une candidature au sein d’un grand groupe vs. une start-up.
Enfin, ne faites pas une demande trop en décalage avec le marché du travail, vous perdrez en crédibilité et aurez des difficultés par la suite à faire entendre vos arguments et à négocier. D’où l’intérêt de se renseigner sur votre profil par rapport au marché !
2. Il est ensuite déconseillé d’aborder la question du salaire dès le premier entretien. Ainsi, laissez votre interlocuteur évoquer ce sujet. Laissez-vous le temps d’en apprendre le plus possible sur les responsabilités qui vous seront confiées, les possibilités d’évolution, etc., afin d’apprécier au mieux la rémunération que vous pourrez escompter.
Vous verrez que souvent, si le processus de recrutement se poursuit, le deuxième entretien est le moment idéal. En parler trop tôt, c’est prendre le risque de laisser croire à l’employeur que vous n’êtes attiré que par cela.
3. Lorsque l’on s’enquerra de vos prétentions salariales, répondez toujours en brut annuel, et ne donnez pas un chiffre fixe, mais une fourchette. Favorisez aussi une fourchette haute, en partant du principe que le recruteur privilégiera la tranche la plus basse. Raisonner en brut, c’est non seulement prendre en compte les charges de l’entreprise dans ce jeu de négociation, mais aussi se considérer comme partie intégrante de celle-ci !
A contrario, si la proposition de salaire vient de l’employeur, faites-vous spécifier si le montant indiqué est en brut ou en net, calculé sur douze ou treize mois, complété par des primes, intéressements, variable ou autres avantages tels que le téléphone et l’ordinateur portables, le véhicule de fonction, etc.
4. Enfin, bien qu’une négociation implique des concessions, ne vous sous-évaluez jamais et ne cédez pas sans négocier ! Restez objectif, et si vous voulez que l’on vous entende, sachez convaincre votre interlocuteur en appuyant votre demande sur des arguments tangibles et précis, liés à vos compétences, aptitudes et parcours professionnel.
Ayez également en tête qu’il existe plusieurs formes de rémunération, une future promotion par exemple. Cela peut parfois être bien plus intéressant !



